Situation générale
L’insécurité et les négociations internes au peuple Surui ont accaparé une grande énergie des leaders avec une scission d’une partie de la tribu favorable à la déforestation et l’exploitation minière. En 2017 les orpailleurs et bûcherons illégaux redoublent d’ardeur en toute impunité, la situation politique nationale devenant de plus en plus incertaine et la police et les autorités ne désirant donc pas intervenir. Les forces spéciales de l’IBAMA (reliées au ministère de l’environnement) ont été seules à offrir un soutien limité aux Surui. C’est dans un contexte politique brésilien tendu en 2017, avec la perspective d’élections présidentielles en 2018 que le peuple Surui espérait une action prévue de la part de la justice fédérale brésilienne qui n’a jamais eu lieu pour inculper les responsables Surui de la dégradation du territoire, afin d’en finir avec l’impunité de l’invasion de leur territoire.
Malgré tous les problèmes de gouvernance et les pressions venant de l’extérieur rencontrés par le peuple Surui, le projet de reforestation PAMINE restent exemplaire et un facteur d’union pour l’ensemble de la tribu.