Une vie sans ressources pécunières n’est plus envisageable aujourd’hui. Car si la vie villageoise n’exige pas de grande dépenses monétaires, l’essentiel de l’économie intra-villageoise reposant sur le troc, de nombreuses dépenses reste inévitables.

En effet, en trente ans de cohabitation avec les Blancs des besoins ont été induits chez les Suruí, qui se fournissent pour toute une série de choses en ville, y compris pour une part de leur nourriture (cela est aussi lié à leur insertion dans l’économie locale de par la culture et le commerce du café).
La surface restante de la Terra Indigena est trop petite pour y permette un mode de vie purement traditionnel (qui ne reposerait que la chasse, la cueillette et les jardins). De plus l’économie traditionnelle reposait sur un déplacement fréquent des villages (tous les 10 ans environs) lorsque les ressources s’épuisaient aux alentours.

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Cela est aujourd’hui devenu impossible, depuis qu’on a construit un certains nombres d’éléments difficilement déplaçable (puits, école, accès à l’électricité).

Les trois principales sources de revenus monétaires sont donc le bois, le café et l’élevage, auxquelles s’ajoute la vente d’artisanat – vente difficile, car la FUNAI ne l’aide guère et que la région est peu touristique.

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